Le poisson est riche en nutriments, notamment en phosphore, que l’on retrouve dans d’autres aliments comme les œufs, et en Oméga 3, essentiel pour le bon fonctionnement de notre cerveau mais que notre organisme, incapable d’en produire, doit chercher dans les aliments. 

De nombreuses études ont révélé les bienfaits étonnants de la consommation de poisson. Une étude finlandaise explique que consommer du poisson une fois par semaine réduit le risque d’attaques et de lésions cérébrales de 13%. Si on augmente la consommation à trois fois par semaine, on réduit ce risque de 26%. Par ailleurs, une étude japonaise montre que 20g de poisson par jour diminue les risques d’AVC de 26%. Bien d’autres études ont même trouvé des liens significatifs entre la consommation de poisson et la diminution des risques d’Alzheimer et de dépression chronique.

Cependant, toutes les études rappellent que l’excès n’est bon en rien et que la consommation modérée de poisson est essentielle pour assurer une alimentation équilibrée. 

Et le surgelé alors ? La surgélation est faite juste après la pêche sans transformation de la composition du poisson et permet au poisson de garder toutes ses qualités nutritionnelles. Toutefois, il faut s’assurer que le poisson a été pêché ou élevé dans de bonnes conditions (c.f. Question : Comment consommer du poisson ?)

Et les conserves ? C’est très bon mais il faut privilégier le poisson qui n’est pas conservé dans l’huile car les nutriments, notamment les oméga 3, ont tendance à migrer vers la matière grasse (i.e. l’huile).

En ce temps de confinement, il peut paraitre compliqué d’acheter du poisson frais.

Les professionnels de la filière des produits de la mer se mobilisent pour que vous retrouviez du bon poisson dans vos points de vente habituels : sur les quais en vente directe, en poissonnerie, en grande surface. Des services de livraisons à domicile ont même été mis en place. Même Rungis livre désormais à domicile !

Et des sites en ligne existent pour repérer les poissonniers les plus proches de chez vous : Mr.Goodfish, Association Pleine Mer, Envie de mer, Pêche Maison, Poiscaille, Normandie Fraicheur, Allo la Mer…

L’Atelier des chefs partage une trentaine de délicieuses recettes, expliquées en vidéo, ainsi que des conseils de chefs pour mieux le cuisiner !

Pour en savoir plus, consultez l’onglet de notre site « à table avec les chefs » ! 

1. Le corps du poisson doit être rigide voire arqué.

2. Le poisson doit être brillant, d'un éclat métallique.

3. L’œil doit être clair, vif, brillant.

4. Les ouïes doivent être brillantes, humides, roses ou rouges.

5. L'odeur doit être agréable et légère.

6. Les écailles doivent être brillantes et ne pas se détacher toutes seules.

7. L'abdomen ne doit pas être distendu ni avoir de taches verdâtres.

8. La peau doit être luisante, glissante au toucher.

Source : https://chefsimon.com/articles/produits-les-criteres-de-fraicheur-du-poisson

Pour sortir grandis du confinement, prenons le temps de changer nos modes de consommation, notamment en choisissant un poisson issu d’une pêche locale et durable. 

Aujourd’hui dans le monde, 33.1% des stocks de produits de la mer sont surexploités, 59.9% sont pleinement exploités et 7% sous-exploités. (source FAO 2018). 

En 2019, 49 % des volumes de poissons pêchés en France sont issus de populations exploitées durablement, contre 15 % il y a 20 ans. Mais la surpêche touche encore 26% des populations, et 2% sont considérées comme « effondrées » parmi lesquelles le cabillaud en mer Celtique. Côté Méditerranée, la situation reste préoccupante, malgré la reconstitution de la population du thon rouge (bilan 2019 - IFREMER).  

Faire le bon choix en vérifiant les étiquettes au moment de l’achat permet de lutter contre la surpêche.

1. Acheter des produits certifiés (Mr.GoodFish, MSC, ASC, Bio)
2. Acheter du poisson de saison en consultant les recommandations de Mr.GoodFish
3. Acheter du poisson pêché par nos pêcheurs français.
   40% du poisson consommé par les Français est importé, parfois de pays imposant des réglementations moins strictes.
   50% des poissons consommés dans le monde proviennent de pays dont le poisson est une source essentielle de nourriture et de revenu.
4. Vérifiez la zone de pêche. En fonction de l’espèce, certaines zones de pêche sont surexploitées.
5. Vérifier les méthodes de pêche (privilégiez celles qui ont le moins d’impact sur l’environnement).
6. Varier les plaisirs en alternant les espèces de poisson.
   Nous avons tendance à acheter les mêmes espèces, notamment les crevettes, le thon, le saumon ou le cabillaud. N'hésitez pas à varier les plaisir en goûtant de nouveaux produits.
7. Demander à votre poissonnier(e) un poisson adulte pour permettre aux poissons d'avoir le temps de se reproduire.